Description du livre
Il est des mots qui n’aiment pas la solitude, aussi n’ont-ils de cesse de se trouver un ou plusieurs compagnons. En cas d’affinités, ils s’y unissent pour le meilleur et pour le pire et leur restent fidèles à tout jamais.
Ainsi la poule sera-t-elle toujours mouillée si l’on veut évoquer un lâche et un cul ... de sac s’il est question d’une impasse. Qui vole un œuf ne volera jamais... une housse de couette ! Quant à ceux qui souffrent d’insomnie, qu’ils ne partagent surtout pas la couche d’une brune ou d’une rousse, car c’est bien connu, il n’y a qu’ auprès de ma blonde qu’il fait bon dormir .
Un mariage pour le meilleur donc car ces tournures figées nous épargnent de longs développements et facilitent nos échanges par le biais de références partagées ; mais aussi pour le pire sachant qu’elles peuvent tourner au stéréotype, porte ouverte à l’appauvrissement de la pensée et de l’expression personnelle, orale comme écrite.
Reprenant la formule de Qui vole un œuf vole un bœuf , paru aux mêmes éditions en 2023, Du coq à l’âme propose de nouvelles variations sur les vocables qui ont décidé de se mettre en couple, en groupe ou en troupeau, sous forme de réflexions, de nouvelles, de micro-nouvelles, de saynètes et de poèmes tout en proposant, avec humour et gravité mêlés, une vision du monde propre à l’auteur : sceptique et humaniste.