Description du livre
La notion de souveraineté joue un rôle important dans divers domaines du droit, tels que le droit constitutionnel et le droit international public. Bien que le concept de souveraineté tel qu'il est appliqué en droit constitutionnel diffère de celui utilisé en droit international public, il n'existe pas non plus de véritable consensus sur la signification de la "souveraineté" dans ces domaines respectifs.
La souveraineté est-elle une question de pouvoir factuel ou seulement d'égalité juridique ? Seules les démocraties sont-elles souveraines parce qu'elles ont une légitimité, ou n'y a-t-il pas de lien (nécessaire) entre démocratie, légitimité et souveraineté ? L'Union européenne a-t-elle empiété sur la souveraineté des États membres ou le transfert de compétences à l'Union européenne est-il l'expression et l'exercice de la souveraineté même que l'on revendique ? S'agit-il d'États ou de peuples ayant droit à l'autodétermination et, dans ce dernier cas, s'agit-il de souveraineté populaire ou autre chose ? Pour répondre à ces questions et à d'autres questions connexes, nous avons besoin d'une compréhension claire de ce que signifie "souveraineté". Cet ouvrage fournit un cadre analytique et conceptuel pour la "souveraineté" dans le contexte du droit.
Le livre ne cherche pas à décrire comment le terme "souveraineté" est utilisé dans les différents contextes et discours dans lesquels il est employé, mais plutôt à distinguer deux significations possibles de la souveraineté qui permettent au lecteur d'utiliser le terme avec précision et clarté. De cette façon, ce livre espère offrir aux politiciens, aux juristes constitutionnels et internationaux (praticiens et universitaires) et aux théoriciens du droit des outils analytiques précieux qui les aideront à comprendre ce qu'ils entendent par "souveraineté".